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Mourir par amour Partie 3 - Une fin d'entrainement brute, mais libératrice

Shinji sourit. S'il y avait une chose qu'il aimait énormément dans un entrainement, c'était de se laisser aller. Tout donné jusqu'à épuisement. C'est donc empli d'énergie que le Yon Seki s'élança, arme au poing.

Il lança une première sphère, qu'il fit éclater pour se cacher aux yeux de Kaito. Lorsque la sphère répandit son nuage de poussières et de sables, Shinji effectua un shunpo pour arriver derrière son adversaire. Celui-ci s'attendant à une tactique de ce genre, para habilement en agrippant le poignet de son compagnon, le fit passer par-dessus sa tête et lui administra un puissant coup de pied au sternum qui propulsa Shinji loin derrière. Le pauvre Yon Seki fit plusieurs culbutes avant de se retrouver sur le dos. Lorsqu'il se releva, il regarda Kaito droit dans les yeux et, avec le plus grand sérieux, dit :

 

- Aïe !Le San Seki sourit à pleine dents en haussant les épaules.

- Combien de fois t'ai-je dit que tu étais trop prévisible lorsque tu utilises cette technique, n'as-tu dont pas apprit la leçon ?

- T'inquiète, je l'ai apprise, et tu me l'as répété suffisamment de fois pour que je me rende compte que tu es réellement trop sûr de toi.

 

Kaito comprit trop tard. Au moment où il allait avancer pour attaquer, une forte douleur le saisie à la tête et lui fit embrasser le sol. Une sphère de sable condensé fonça vers Shinji qui l'accueillit dans sa main. Il regarda le San Seki se relever en se massant le derrière de la tête.

 

- Tu n'avais pas remarqué que ma sphère n'était plus dans ma main ? Questionna Shinji.

- C'est en effet quelque chose qui semble avoir échappé à mon attention, mais qui ne se reproduira plus.

 

Kaito récupéra son arme sur le sol et s'élança sans crier gare. Dans sa course, le bâton du San Seki absorba la lumière. Ce n'est qu'arrivé sur son adversaire que Kaito frappa à la verticale. Au dernier moment, le Yon Seki créa un écu fait de sable dense pour se protéger. Malheureusement, le bouclier se brisa, tout comme le bâton. Au moment où les deux objets entraient en collision, toute l'énergie lumineuse absorbée par le Shikai de Kaito fut relâché en une onde de choc. La puissance de l'impact fut si forte que les deux adversaires furent propulser a plusieurs mètres de distances l'un de l'autre.

Tous les deux se relevèrent péniblement. L'un se massait la tête alors que l'autre se frictionnait l'épaule.

 

- Mais bordel, c'était quoi ça ? S'exclama Shinji.

- Pour être franc, je n'en ai aucune idée, je n'avais jamais fait ça auparavant...

-Une chose est sûre, je vais te le faire regretter !

 

À peine avait-il parlé que Shinji chargea Kaito. Celui-ci se positionna, prêt à accueillir le Yon Seki. Il allait même utiliser la troisième forme de son Shikai lorsque soudainement, le combat fut interrompu par un messager.

 

- Ju Ban Tai San Seki Yamada, Ju Ban Tai Yon Seki Saruwatari, vous devez vous rendre immédiatement au bureau du capitaine Hitsugaya pour une mission urgente.

- Très bien, nous allons nous changer et y aller par la suite.Le messager ayant effectué sa tâche, disparu.

- À charge de revanche, sourit Kaito en serrant la main de Shinji.

- C'est moi qui aurais gagné ! S'exclama le principal intéressé.

- Rêve toujours !

 

Shinji fit une grimace avant de se diriger vers ses appartements suivi de près par Kaito. Arrivé à leurs appartements, le jeune San Seki se dirigea vers la salle de bain dans le but de prendre une douche.

 

- Non, j'y vais en premier, tu voles toujours toute l'eau chaude.

 

Kaito leva les yeux au ciel. Il sourit et fit signe à son compagnon d'y aller. Encore une fois, Shinji tira la langue en souriant et se dirigea vers la salle de bain.Dès qu'il entendit l'eau couler, Kaito entra silencieusement dans la pièce. Il se dévêtit rapidement, sorti une seconde serviette de bain avant d'entrer à son tour dans la douche. Il se colla immédiatement à son compagnon.

 

- Tu en as mis du temps, murmura Shinji.

 

Pour toute réponse, le San Seki resserra son étreinte et embrassa son compagnon dans le cou. Depuis le temps qu'il attendait ce moment. Celui d'être enfin seul avec Shinji. Très lentement, Kaito commença à descendre la main jusqu'au membre déjà dur de son compagnon. Celui-ci prit une grande inspiration en fermant les yeux, savourant le moment et surtout, les mouvements de va-et-vient du poignet de Kaito. Il sentait même la verge de l'homme qu'il aimait, collé contre son postérieur et il adorait ça. Soudainement, Shinji arrêta Kaito et se retourna. Il se plaça à genou devant son compagnon et commença à lécher la verge de Kaito comme si c'était une friandise.

Il lécha lentement, à partir du scrotum et remontant jusqu'à ce qu'il ouvre la bouche et engouffre totalement le phallus de Kaito. Celui-ci était aux anges. Il savourait chaque coup de langue, chaque va-et-vient de son compagnon. Après quelques secondes, Kaito prit la tête de Shinji et commença à donner des coups de hanches. Il pouvait entendre son compagnon gémir à chaque coup et cela l'excitait deux fois plus. Kaito alla même jusqu'à enfoncer complètement sa verge jusqu'au fond de la gorge de son amoureux. Après plusieurs coups de hanche et une fois bien excité, Shinji stoppa Kaito et se retourna en levant ses fesses.

Le San Seki lui agrippa le bassin, le tira vers lui et le pénétra doucement. Une fois complètement à l'Intérieur, Kaito commença à donner de nouveau des coups de hanches tout en le tirant vers lui.Voulant voir le visage de Shinji, Kaito se retira, prit son compagnon dans ses bras et le colla au mur de la douche avant de le pénétrer de nouveau. Shinji gémissait et hurlait presque à chaque coup de Kaito. Les deux amoureux étaient au septième ciel.Soudain, le San Seki passa ses bras sous les aisselles de son compagnon et le tira vers lui alors qu'il intensifiait les coups de hanches.

 

- Shinji...je vais...

- Moi aussi...

 

Et ils jouissèrent en même temps. L'un toujours è l'intérieur et l'autre partout sur le corps de son amoureux. Épuisé mais en extase, ils prirent rapidement leur douche, l'eau chaude ayant disparue, s'habillèrent à la hâte et prirent le chemin du baraquement principal, où se trouvait le bureau du capitaine et de son vice-capitaine.